La Martinique
La Martinique…
Après une traversée tranquille , nous abordons enfin la Martinique , notre séjour sera rempli, on s’installe à la Marina du Marin, immense avec plus de 700 bateaux…. et nous replongeons dans l’ambiance française !
On avait un peu oublié…..., coupés de l’actualité depuis 7 mois , baignant dans d’autre langues que le français. Notre quotidien depuis notre départ est ponctué par la météo, les découvertes lors de nos escales aux ambiances riches et différentes, les cours du CNED à poster dans les délais,les toilettes qui se bouchent (super !) les rencontres avec les gens de voyage comme nous (qu’est qu’il y a comme gens qui voyagent !), les échanges de trucs avec des « gens de bateaux »,l’annexe à réparer qui prend l’eau, le guindeau qui nous fait des siennes, les incroyables couchers de soleil(Que le ciel est grand !),la découverte des cuisines locales (si délicieuses !),..Bref un univers très rempli et si rafraichissant
…
Alors en arrivant à la Martinique, on replonge malgré nous dans le social, la crise, la politique , c’est vrai, il y a bientôt des élections en France qui vont sûrement changer la face de l’hexagone ou pas …. Le tout c’est d'y croire !....
Pour la Martinique, c’est encore Christophe Colomb qui découvre l’île lors de son quatrième voyage en 1502.Elle est considérée comme la plus belle et la plus riches des petites Antilles. C’est Richelieu qui lance l’ère de la colonisation en 1637 en introduisant la culture de la canne à sucre.
La découverte du rhum n’est pas loin , on la doit à un père dominicain Jean-Batiste Labbat, qui (sûrement bien inspiré !)invente l’alambic et donc la possibilité de transformer le jus de canne en boisson fortement alcoolisée , LE RHUM….
Tous les chemins mènent au rhum ! Plus d’une dizaine de distilleries sont encore en activité dans l’île .
Le cacao et le café viennent renforcer l’exploitation de l’île au 17ième et 18ième siècle avec une intensification de la traite des noirs.
Il y a bien sûr des multiples escarmouches avec les Anglais qui convoitent l’île. C’est en 1763 au traité de Versailles que l’île devient définitivement française.
Notre séjour sera ponctué par des visites et des travaux de rafraichissement sur Bluemoon.
Le gréement dormant est changé au complet , normal après 7 mois de navigation, les voiles sont entièrement révisées et recousues avec un tout nouveau pare soleil pour le génois, révision complète du moteur…
Madile est venue se joindre à nous pour goûter la douceur de l’air tandis qu’en France le thermomètre sévit sous les moins 10.
Bernadette et Henri, tout droit des Cévennes viennent nous donner des nouvelles du pays.
Les paysages sont multiples et variés dans l’île.
On se baigne dans l’immense baie des Salines.
On plante la pioche quelques jours à l’anse d’Arlet avant de poursuivre vers le nord de l’île, St Pierre ravagé en 1902 par l’éruption de la montagne pelée qui a toujours sa couronne de nuages.
La plage de St Pierre
Petit dejeuner avant le départ
Nous faisons un gros ravitaillement avant de partir!
Nous quittons la Martinique vers sa voisine la Dominique à quelques 30 milles au nord.
Ce matin, le temps est couvert ,de sombres nuages couvrent le nord de la Martinique qui n’est quasiment pas habité car le relief est trop abrupte.
L’équipage se réduit , Camille quitte Bluemoon et reste à la Martinique pour se faire un peu d’argent. Elle se lance toute seule !
Il arrive un moment ou il faut bien quitter le nid familial….